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Symposium Droits et résistances numériques
mardi 21 mai | 08:00 – vendredi 24 mai | 18:00 CEST
Droits et résistances numériques en contexte francophone
Conférences, symposium international, colloque étudiant
Université de Montréal
Organisateurs
LabDelta : Stéphane Couture, Chanel Robin, Adel Aouam, Marvin Ceinos-Dumont, Christopher Housseaux
Comité scientifique
Abdelaziz Blilid, Faculté Polydisciplinaire d’Azilal (Maroc)
Alexandra Haché, Digital Defenders Partnership
Destiny Tchehouali, Université du Québec à Montréal
Francesca Musiani, Centre Internet et Société (Paris)
Guillaume Latzko-Toth, Université Laval
Sarah Choukah, Université de l’Ontario français
Sophie Toupin, Université Laval
Stéphane Couture, Université de Montréal
Intervenants
Ksenia Ermoshina, chargée de recherche CNRS
Destiny Tchéhouali, professeur, Université du Québec à Montréal
Alexandra Haché, sociologue et chercheuse
Abdelaziz Blilid, chercheur, Université Sultan Moulay Slimane
Sarah Choukah, professeur adjointe en études des Cultures numériques, Université de l’Ontario français
Ndiaga Gueye, président de l’Association des Utilisateurs des Technologies de l’Information et de la Communication (ASUTIC)
Michel Lambert, gestionnaire eQualitie
Le thème des rencontres s’appuie sur la nécessité de réfléchir et d’échanger à propos des concepts et des enjeux liés aux droits et résistances numériques en contexte francophone.
Le terme « droits numériques » est une traduction française de digital rights (en anglais) ou derechos digitales (en espagnol) et renvoie pour nous à la manière dont les droits individuels et collectifs s’actualisent sur Internet et en contexte numérique (droits à la connaissance, à la connectivité, à la vie privée ou à l’oubli), mais surtout à un mouvement social de revendication de ces droits, particulièrement actif dans le monde anglophone et hispanophone.
Dans les dernières années par exemple, des conférences comme le RightsCon ont attiré des dizaines de milliers de personnes de nombreux pays, mais les francophones sont généralement peu présents ou isolés sur ces questions. Étroitement liée sur le plan pratique, la résistance numérique renvoie pour nous à des formes d’action, de discours ou des postures qui cherchent à contester, subvertir, refuser ou transformer les structures de pouvoir établies.
Nous souhaitons particulièrement, durant ces rencontres, mieux connaître les initiatives qui consistent par exemple à contester, subvertir, refuser ou transformer les infrastructures et plateformes numériques dominantes et ce dans un horizon politique d’émancipation sociale. C’est dans la perspective de susciter un plus grand intérêt et de favoriser des partenariats sur ces questions que nous organisons ces rencontres.