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Colloque « (Ne pas) se dire féministe »
jeudi 28 novembre | 08:45 – vendredi 29 novembre | 18:30 CET
Colloque « (Ne pas) se dire féministe »
France et territoires (post-)coloniaux,
XIXe siècle-XXe-siècle
Site Pouchet, Salle de conférence
Organisation
Viviane Albenga (Université de Tours, CITERES, IUF), Pauline Delage (CNRS, CRESPPA-CSU) et Fanny Gallot (Université Paris Est Créteil, CRHEC, IUF)
Comité scientifique
Viviane Albenga, Université de Tours, CITERES, IUF ; Pascale Barthélémy, EHESS ; Laetitia Biscarrat, Université Côte d’Azur, LIRCES ; Maud Bracke, Université de Glasgow ; Isabelle Clair, CNRS, IRIS ; Pauline Clochec, Université de Picardie, CURAPP ; Emmanuelle David, IEP Bordeaux, LAM ; Pauline Delage, CNRS, CRESPPA-CSU ; Magali Della Sudda, CNRS, Centre Emile Durkheim ; Fanny Gallot, UPEC, CRHEC, IUF ; Alban Jacquemart, Université Paris Dauphine, IRISSO ; Houria Kebabza, Université Toulouse II ; Camille Masclet, CNRS, CESSP ; Florence Rochefort, CNRS, GSRL ; Michelle Zancarini-Fournel, Université Claude Bernard Lyon I, LARHRA
Programme
Jeudi 28 novembre 2024
9h : Accueil
9h15 : Introduction
9h30 : Appropriations négociées et féminismes pratiques
Animation : Alban Jacquemart, Université Paris Dauphine, IRISSO
Chloé Buton (Université Paris-Est Créteil, CRHEC) : « Des « mères célibataires » dans les années 1970 aux « mères isolées » en 2020 : la construction d’un sujet politique féministe ? »
Marion Arnaud (EHESS, CMH) : « Des femmes indépendantes. Le parcours de prévoyance des « femmes indépendantes » de la génération de mai 68 d’une commune rurale populaire en rupture avec le modèle familialiste traditionnel »
Béatrice Bouillon (Université Paris-Dauphine PSL, IRISSO) : « Rarement féministes, mais… : entre distinctions et resignifications, des appropriations socialement situées du féminisme par des mères célibataires « ordinaires »
Lucie Anselmi (Université Paris Dauphine – PSL, IRISSO) : « S’engager « au quotidien » : appropriations de l’identité féministe dans la maternité »
11h30 : Pause
11 h 45 : Révolution sexuelle et féminismes
Animation : Camille Masclet, CNRS, CESSP
Blanche Plaquevent (Ined) : « Révolution sexuelle et féminisme dans la France des années 1950-1960 : une articulation délicate »
Camille Riou (Università Dante Alighieri Reggio Calabria) : « Se dire féministe en France et en Italie – Observation sur un groupe d’acteur.ice.s hétérogènes. Quelles conclusions peut-on en tirer sur les divisions du mouvement féministe aujourd’hui ? »
13h : Déjeuner
14h : (Ne pas) Se dire féministe depuis des espaces militants locaux
Animation : Houria Kebabza, Université Toulouse I
Célia Enache (Sciences Po Bordeaux, CED, CESSP) : « Les appropriations différenciées de l’intersectionnalité dans l’espace militant féministe bordelais : processus croisés de légitimation et délégitimation »
Arlette Gautier (Université de Bretagne Occidentale – LABERS) : « (Ne pas) se dire féministe universitaire ? Le cas de la pointe bretonne »
Camille Courgeon (Université Paris-Est Créteil, CRHEC) : « Penser de manière engagée des catégories de dominations auto-identifiées – le cas des écrits de féministes occitanes des années 1968 »
Rose Feinte (Université Paris-Est Créteil, CRHEC/CRESPPA-CSU) : « Femmes et filles d’ouvriers du livre, entre revendication d’une appartenance de classe et résistances de genre »
16h : Pause
16 h 20 : Féminismes et post-colonialisme
Animation : Fanny Gallot, Université Paris Est Créteil, CRHEC
Stéphanie Mulot (Université Toulouse II, CERTOP) : « Peut-on être guadeloupéenne, poto mitan et féministe ? Discours d’identification, d’opposition ou de dénonciation du féminisme en contexte post-colonial. »
Anne-Léa Bauquis (EHESS, CMH) : « Au nom d’une France ‘féministe’. Regard sociologique sur la coopération française en matière de lutte contre les inégalités de genre »
17h30 : Table ronde – Histoire et actualités des féminismes et des antiféminismes
Animation : Viviane Albenga, Université de Tours, CITERES, IUF
Paula Lenguita (Université de Buenos Aires, CONICET) et Christine Bard (Université d’Angers, TEMOS)
Vendredi 22 novembre 2024
8h30 : Accueil
9h : Conférence de Christina Scharff (King’s College London)
“From repudiations of feminism, postfeminism and neoliberal feminism to the present : how to make sense of the current conjuncture ?”
Animation : Pauline Delage, CNRS, CRESPPA-CSU
10h-10h15 : Pause
10h 15 : Militantisme politique et identification féministe
Animation : Magali Della Sudda, CNRS, Centre Emile Durkheim
Adeline Blaszkiewicz-Maison (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, CHS) : « Militantes socialistes en quête d’action pour les droits des femmes : Une étude des pratiques militantes du Comité national des femmes socialistes dans les années 1930 »
Sidonie Verhaeghe (Université de Lille, CERAPS) : « Quand les anarchistes françaises se sont-elles dit féministes ? »
Charlène Calderaro (Université de Lausanne, CEG) : « Se dire féministe et identitaire. Analyse des nouvelles formes d’identification féministes à l’extrême-droite française »
11h45 : Trajectoires en territoires (post)coloniaux
Animation : Pascale Barthélémy, EHESS, IMAF
Clara Wilhelm (Université Paris Nanterre) : « Zohra Drif (1934 – …) : la trajectoire d’un militantisme féministe qui ne dit pas son nom ? »
Laure Moguerou (Université Paris Nanterre, CRESPPA-GTM) : « (Ne pas) se dire féministe au Sénégal : la politisation du privé comme ligne de clivage »
Clara-France Valet (ENS de Lyon, LARHRA) : « Endosser (ou non) l’étiquette féministe : L’articulation des luttes antisexiste et indépendantiste par les militantes révolutionnaires kanakes en Nouvelle-Calédonie (1975-1986) »
13h15 : Déjeuner
14h15 : Formes et frontières du militantisme féministe contemporain
Animation : Emmanuelle David, IEP Bordeaux, LAM
Romain Philit (Ined, EHESS, CMH, EUR Genre et sexualité) : « À la lisière des mouvements féministes. Saisir les modalités d’une appropriation ordinaire de l’identité « féministes » parmi des étudiant·es de la bourgeoisie culturelle »
Thelma Carrier (Université de Tours, CITERES) : « Renouvellement des pratiques militantes induites par les outils numériques et construction d’une identité féministe »
Tiago Joseph (Université de Gent, Laboratoire Multiples – Language in Society) et Catherine Bouko (Université Libre de Bruxelles) : « Modes de construction des identités féministes dans les profils Instagram »
15h45 : Pause
16h : Cartographier les identifications féministes
Animation : Pauline Clochec, Université de Picardie, CURAPP
Emmanuel Beaubatie (CESSP, CNRS) : « Diriez-vous que vous êtes féministe ? » Prises de position, positions de genre et distinctions parmi celleux qui répondent oui en France aujourd’hui »
Julie Abbou (Université de Turin) et Heather Burnett (Université Paris Cité, Laboratoire de Linguistique Formelle, CNRS) : « Cartographier le féminisme par l’analyse du discours »
Marie Cabadi (Université d’Angers, TEMOS) et Camille Morin-Delaurière : « Lesbiennes et féministes, lesbiennes-féministes ? Sexualité, catégorisation et identification à la Maison des femmes de Paris des années 1980 »
17h30 : L’étiquette féministe en religion
Animation : Florence Rochefort, CNRS, GSRL
Sébastien Dupuis (Université de Fribourg, Centre Suisse Islam et Société) : « Féminisme et Islamité : une appartenance multiple au centre de tous les débats »
Juliette Tendjoukian (Université d’Angers) : « Féminité contre féminisme chez les femmes catholiques »
Centre de recherches sociologiques et politiques de Paris (Cresppa)
01 40 25 10 83
cresppa@cnrs.fr